Les faibles doses d’engrais azotés ne permettront pas d’optimiser le rendement des nouvelles variétés de maïs dans la région de Lubumbashi (RD Congo)

L’agriculture congolaise est encore largement extensive, se caractérisant par de faibles rendements. S’agissant du maïs, les rendements obtenus en milieux paysans sont d’environ 10 fois moins au potentiel de la culture; le faible niveau de fertilité de sols couplé à l’utilisation du matériel non performant sont les causes majeures. Cet essai a été installé suivant un dispositif split plot pour évaluer les effets des doses croissantes de la fertilisation azotée sur le comportement de deux variétés de maïs (Unilu et Katanga). Les parcelles principales comprenaient deux variétés de maïs et les parcelles secondaires les différents niveaux d’apport d’engrais minéraux (N0= 0kg, N1= 30kg, N2= 60kg, N3= 90kg, N4= 120kg, N5=150kg, N6=180kg, N7=210kg d’urée à l’hectare). Les résultats obtenus montrent des similarités entre les deux variétés et des différences significatives ont été obtenues avec les doses de N sur la hauteur à l’insertion des inflorescences, jours à la floraison et le rendement. Toutefois l’analyse de la variance indique que les différents apports d’azote n’ont pas influencé la levée et la résistance à la verse chez le maïs. En revanche, les fortes doses d’azote ont entraîné une apparition précoce des inflorescences et ont permis l’obtention des plantes de grande taille. La dose N4 qui présente un indice acceptabilité élevé comparativement aux autres doses serait la plus recommandable.

MOTS-CLEFS: maïs, azote, fertilisation, rendement, variétés.